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Risques Psycho-Sociaux : des collaborateurs sensibilisés et mieux préparés

#AtoutLogement

risque psycho 2024

Mi-octobre, les membres du Comité de Direction et les responsables opérationnels de La Compagnie du logement ont participé à une sensibilisation aux Risques Psychosociaux (RPS). Dispensée par Néholys, spécialiste de la Qualité de Vie au Travail, cette formation a permis aux participants de mesurer l’impact des RPS au quotidien. Amélie Jauneau, à l’initiative de cette sensibilisation, nous explique sa démarche.

 

Les risques psychosociaux (RPS) constituent des risques professionnels qui compromettent l’intégrité physique et la santé mentale des salariés. En plus de l’obligation générale de sécurité qui incombe à l’employeur, il est essentiel aujourd’hui de sensibiliser aux RPS pour mieux les comprendre, les anticiper, mettre en place des actions concrètes et susciter des réactions. Tous les salariés peuvent être concernés par les risques psychosociaux.

 

Les risques psychosociaux (RPS) désignent des situations de travail dans lesquelles se manifestent, de manière combinée ou isolée :
• le stress, un déséquilibre entre les contraintes perçues dans l’environnement de travail et les ressources personnelles pour y faire face.
• les violences internes au sein de l’entreprise, exercées par des salariés (harcèlement moral ou sexuel, conflits intenses entre individus ou équipes...)
• les violences externes, exercées sur les salariés par des personnes extérieures à l’entreprise (insultes, menaces, agressions).

Ces risques peuvent être liés directement à l’activité elle-même ou résulter de l’organisation et des relations de travail. L’exposition aux RPS peut engendrer des conséquences graves sur la santé des salariés, notamment en matière de maladies cardiovasculaires, de troubles psychiques, d’épuisement professionnel (burn-out), voire de suicide. Les symptômes des RPS sont souvent silencieux, discrets et peuvent s’installer insidieusement pendant des mois, voire des années.

Cependant, des signes peuvent aider à les identifier, et c’est là que la sensibilisation joue un rôle clé. Il est à noter que plus la fréquence et la persistance, de ces signes augmentent, plus une intervention devient nécessaire. Ces signes doivent être pris en compte surtout lorsqu’ils sont nouveaux : oublis et erreurs fréquents, fatigue persistante (sommeil non réparateur), découragement, perte d’estime de soi, troubles de l’appétit et/ou de la digestion, isolement social... Nous sommes nos propres premiers lanceurs d’alerte et les garants de notre équilibre. Parlons-en !

 

Amélie JAUNEAU, Responsable Qualité-Sécurité-Environnement, nouvellement formée aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) avec la Protection Civile de Vendée
« Cette formation m’a permis d’appréhender une méthode d’approche et d’être sensibilisée aux premières manifestations des troubles psychiques, dépressifs, anxieux, psychotiques, suicidaires ou liés à la consommation de substances. Cette formation ne remplace en aucun cas l’intervention d’un professionnel de santé. Son objectif est plutôt de détecter ces troubles, de rassurer et d’orienter vers les ressources appropriées. On ne devient pas psychologue avec cette formation comme on ne devient pas médecin avec une formation de secouriste. Cette formation est accessible à tous à partir de 18 ans, elle exige cependant d’être prêt à appliquer la méthode enseignée. Elle s’intègre également bien dans le milieu professionnel, où ces troubles peuvent affecter le quotidien. »